Les stades calligraphiques

Stade pré-calligraphique :

Il commence à 6 ans et correspond à l’année de CP. La latéralisation est faite mais l’enfant hésite encore. Il n’est pas assez délié sur le plan de la motricité fine pour respecter les règles de la calligraphie. Le tracé des traits ne parvient pas à être bien droit. La liaison inter-lettres est heurtée, maladroite. Les courbes sont cabossées. La dimension des lettres est très inégale. La direction des lignes est parfois montante, parfois descendante. L’inclinaison des lettres est irrégulière.

Stade calligraphique :

L’enfant a entre 8 et 12 ans. Il maîtrise le geste. Un équilibre et une régularité apparaissent dans son graphisme. Son tracé est droit. Les courbes sont plus souples et arrondies. La liaison est plus adroite. La direction et l’inclinaison deviennent plus régulières. La ligne de base est mieux tenue.

Le stade post-calligraphique :

L’enfant a 12 ans et est en secondaire. L’écriture calligraphique, modèle qu’il a mis longtemps à acquérir, ne correspond plus à l’exigence de vitesse demandée en classe. Il va chercher des astuces pour accélérer son graphisme. A ce stade apparaissent les personnalisations qui feront tout le caractère unique de son écriture. Ce stade correspond également à la période de l’adolescence où l’enfant se forge sa propre identité.

Le rôle du graphothérapeute :

Le rôle du graphothérapeute est de faire repasser le patient par la phase calligraphique, puis l’aider à personnaliser son écriture en lui permettant de l’améliorer de « façon ludique »  en lui redonnant également le « plaisir d’écrire ».

 
 

Les troubles traités :