La dysgraphie (Dys = Difficultés, Graphie = écriture)

La dysgraphie est une anomalie du mouvement cursif, de la conduite du trait, qui se traduit par des difficultés de coordination, des irrégularités d’espacements entre les lettres et les mots, des malformations et des discordances multiples, souvent accompagnées d’une qualité du trait défectueuse.

5 types de dysgraphie :

  1. Dysgraphie raide : crispation, tension, écriture anguleuse, crampes

  2. Dysgraphie molle : formes moins structurées, négligence, impression de laisser-aller

  3. Dysgraphie impulsive : rapidité, écriture précipitée, gestes lancés

  4. Dysgraphie maladroite : mauvaises formes, trop appuyée ou pas assez appuyée

  5. Dysgraphie de lenteur : trop de précision, trop d’efforts

Les écritures peuvent présenter plusieurs formes de dysgraphie.

Aspects psychologiques :

Les réflexions négatives sur l’écriture de l’enfant dysgraphique vont renforcer la perte d’estime de soi et accentuer ses difficultés à l’écrit. Les efforts fournis sont souvent vains et entraînent en général un découragement suivi  de la perte d’estime de soi, d’anxiété, parfois d’opposition. Il est important de remotiver l’enfant, de le valoriser afin qu’il reprenne confiance en lui.

Les causes de la dysgraphie :

Les causes peuvent être multiples : mauvaise tenue de l’instrument graphique, mauvaise acquisition des formes, mauvaise latéralisation, précocité, impulsivité, hyperactivité, dyslexie, dysorthographie,…

Les signes d’alerte de la dysgraphie :

  1. Plaintes des enseignants

  2. Difficultés scolaires

  3. Trop d’efforts en écriture

  4. Risque de crispations, de crampes et de fatigue

  5. Manque de soin dans les cahiers

  6. Ecriture trop rapide ou trop lente

  7. Anxiété lors des écrits (ratures et transpiration)

  8. Mauvaise tenue du stylo scripteur

  9. Mauvaise position sur la chaise

  10. Feuille mal positionnée…

Conclusion :

La dysgraphie est un signe d'alerte d'un malaise profond d'origine psychique, psychomoteur ou affectif. La dysgraphie peut donc nous révéler l'état psychologique de la personne, l'anxiété mais aussi la précocité intellectuelle, les troubles d'apprentissages, les troubles cognitifs. 

La non prise en compte de ces troubles amènera l'enfant à plus ou moins long terme à la démotivation puis à l'échec scolaire.

 
 

Les troubles traités :